INSOLITE.

..........FRANCE DIMANCHE N° 3609 du 5 novembre 2015.

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...Et cette chance il va la saisir. Parce que la vie est plus forte que tout. Peu à peu, Jean-Luc va redevenir lui-même. Au prix d'efforts incroyables. Mais tout le monde autour de lui, veut qu'il s'en sorte. Tous, sauf un : le conducteur de la voiture ! Protégé de sa voiture il n'a gardé aucune séquelle de son accident. Et jamais il n'a demandé de nouvelles du jeune homme qu'il a percuté !

...Cette absence d'intérêt, Jean Luc la vit très mal. Il y pense sans cesse, jusqu'à l'obsession. Comme un prisonnier qui se jure d'aller trouver à sa sortie le responsable de sa captivité, il se promet qu'il ira le rencontrer, dès qu'il en aura la capacité physique. Et ce jour arrive.

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...Sur ses béquilles, plâtré, le visage encore tuméfié, Jean Luc sonne chez son bourreau. Il a imaginé cet instant si souvent ! Mais là, devant le portail, son coeur bat à tout rompre. Il sonne et aperçoit l'homme, en haut de son perron. Jean Luc se présente : "Bonsoir, je suis..." Mais l'autre ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase... Il sort, le regarde, son portail demeure hermétiquement clos. Son ton est cinglant selon l'animateur. "Je n'ai rien à voir avec cette affaire. Voyez avec mon avocat, vous rouliez trop vite", lui dit-il...

...Pourtant, comme l'écrit l'animateur, le rapport de la police précise que la voiture est sortie de sa voie, qu'elle a coupé la ligne  blanche... Mais le portail du conducteur restera obstinément fermé, comme son coeur, a-t-on envie de dire. KO une nouvelle fois, Jean Luc accuse le coup, mais il n'en a pas fini. L'homme, du haut de son perron, bien protégé par son portail, lui assène le coup de grâce : "J'ai été un des premiers à obtenir mon papier rose ! J'étais le numéro 44 à avoir mon permis à TOULOUSE !", comme si ce détail pouvait tout justifier.

...Pétrifié, glacé par tant d'inhumanité, par le caractère injuste de son attitude, Jean Luc repartira bouleversé, et très frustré.

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...Gégé.

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