BON A SAVOIR.

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...Le tatouage est à la mode depuis les années 90 et n'est plus l'apanage des rebelles. Selon l'IFOP, en 2013, 10% des français étaient tatoués, dont 20% des moins de 35 ans. Pour tatouer, on injecte une encre avec des aiguilles entre le derme et l'épiderme, plus ou moins profondément selon l'épaisseur de la peau (entre 1 et 4 millimètres).

...Les tatoueurs utilisent généralement un dermographe, appareil doté de fines aiguilles qui se déplacent rapidement de haut en bas et injectant l'encre.

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...Aujourd'hui, on emploie des encres industrielles. Or, certaines d'entre elles contiennent parfois des pigments suspectés de toxicité : métaux lourds, perturbateurs endocriniens... Demandez au tatoueur la composition des pigments utilisés. Un arrêté ministériel de 2013 a établi "la liste des substances qui ne peuvent pas entrer dans la composition des produits de tatouage".

...En FRANCE, les tatoueurs doivent avoir suivi une formation aux conditions d'hygiène et de salubrité : veillez aussi à ce que cette attestation soit affichée chez celui que vous avez choisi.

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...Si la majorité de l'encre reste bien en place, le tatouage étant ainsi indélébile, certains pigments finissent pourtant par se dégrader, quittant le derme pour pénétrer dans l'organisme. Une récente étude allemande montre que les pigments peuvent migrer jusqu'aux ganglions lymphatiques (partie de notre système immunitaire). Les chercheurs ont retrouvé des composés toxiques : aluminuim, chrome, fer, nickel, cuivre, trace de titane... dans les ganglions et la peau. Plus les pigments sont petits, plus ils "se promènent". On ne connaît pas encore les effets à long terme sur la santé de ces substances dans le corps, mais cela mérite un peu de prudence.

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...TV MAGAZINE (LA MANCHE LIBRE).

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